Bonjour à tous,
En migration sur l'Aérodrome de BESANCON-Thise, j'ai pu tâter
le Condor, en remorquage.
Le pilote remorqueur ( TAXI 2000 avec motorisation coupleuse et silencieuse )
m'a largué ( pour le deuxième vol d'essai ) à 160-180- m.
Malgré une bonne bise ( 15-20 Km/h au pifomètre de mon tarin ... )
le Condor décolle tout seul, au bout de maxi 25-30 m de roulage sur la piste en dur )
et la prise d'altitude, se fait rapidement ( merci à Didier BRIFFE ),
qui "assure"....
Largué, et de suite, je retrouve cette sensation de "docilité " du Condor.
Pas de difficultés majeures, si ce n'est un flou à la profondeur.
Posé quasi au pied. Bonne finesse de ma "barcasse",
vitesse de vol quasi constante, vent debout comme vent arrière.
Deuxième essai, cette fois largué à environ 280 m.
Conditions pas fumeuses.
Prise de badin, accélération correcte ,vitesse constante après accélération , bonne restitution, linéaire.
A la suite du "passaaaaaaaaaage" , gros flou à la profondeur.
Je me vautre un peu "sec", dans la culture en terre "grattée", en entrée de piste, à environ 200 M.
Je ne constate pas de dégâts, car la cellule a été stratifiée, de ce que j'ai coutume d'appeler "béton"...
Le plus dur, çà a été de ramener les quasi 10 kg de la barcasse à pied, jusqu'en entrée de piste.
Je rentre un peu essoufflé sur la piste modèles réduits, par manque d'exercice ;-)
Le berceau du train semble intact, car collé pareil, béton.
Avec, pour ses deux supports ( ou berceau ) un collage adapté,
mélange de floc de coton, silice, et; of course,de la résine époxy lente.
La pièce de retenue pour le démontage rapide du train a morflé, il va falloir la modifier et la refaire [ CTP aviation
5 mm multiplis )
Le train Topmoumoute ou consorts, a bien résisté, la roue pareil.
Les trappes avaient été enlevées pour le deuxième vol, je n'ai pas entendu
de sifflement particulier pendant le vol, appremment sans perte de finesse ( va la quantifier, tiens donc! )
Le gros hic qui a engendré ce "flou" à la profondeur provient,( à vérifier )
de l'écrasement de la zone d'appui des vis, sur le bloc balsa,
qui sert à la fois d'appui sous le coffrage intrados ( balsa lui aussi )
et à l’extrados; de "retenue" des vis de fixation de ce stab.
Défaut de conception ( et réflexion ) quand j'ai adopté cette solution :
La contrainte est telle ( stab porteur ) que l'effort sur la zone d'appui des vis,
fait que le basa du coffrage s'écrase sous les têtes de vis nylon, et donc plus de maintien en incidence du stab.
Merci au volet de stab, qui rend possible malgré tout le contrôle ( chaotique ) en tangage.
Résultats des courses : , renforcer la zone d'appui des têtes de vis.
Comme les têtes de vis ont poinçonnées mon bloc balsa à l'extrados,
je vais tenter de durcir cette zone, en coulant généreusement de la cyano fluide à cet endroit,
ce qui devrait "normalement" pallier à cet effet de poinçonnement, qui engendre ( c'est ma perception actuelle )
ce "ballotement" du stab.
Quelques clichés du "montage " :
Une fois fait, je referai un essai en vol, de manière à voir :
1- si le phénomène de flou à la profondeur se confirme :
a) voir si c'est toujours le poinçonnement des vis qui fait balloter le stab
par un appui aléatoire et donc incidence aléatoire
b) s'assurer que mon servo rikiki n'est pas un peu "just" en couple, malgré,
le faible bras de levier au point d'articulation, donc au couple maxi théorique du servo.
Je vais essayer de récupérer la vidéo réalisée, pour bien la disséquer, et "analyser" le truc...
A+