Le volet de dérive, répond:
- au triptyque de Richard FERRIERE
- à l'idée que justement l'action en lacet était très désagréable ( trop de raideur sur le Condor )
- les petits winglets en hauteur (de ce dessin ) ne devraient pas se comporter
comme deux mini-dérives fixes, donnant aussi cette raideur en lacet, d'où le volet à " allongement " plus faible
que celui du Condor, préférant tenir que courir
Le "dessin" de la série 48xx, sur les Condor , était dictée par ces choix de départ :
-j'ai voulu choper le haut de la polaire ( cas extrêmes des fortes incidences
où la bidouille 48xx - issue des Selig - serait supérieur au Hqw )
La tabelle ci-après , les chiffres parlent ...
En en discutant Lundi dernier avec Ludo, le cas de figure où la voilure travaille
dans ces fortes incidences, est la spirale serrée. Donc, pouvoir grimper plus vite, dans cette configuration.
Sans traîner un max, et décrocher, bien évidemment
Ce n'est qu'à ce régime de vol, que j'aurais pu exploiter cet avantage.
L'autre avantage - relevé à l'époque par Franck AGUERRE -est cette quasi-linéarité
du Cm, pour cette série des 48xx.
Dans les faits, si j'ai bien compris le binz , çà voudrait dire , que mon
coucou aurait été plus sain à basse vitesse...
Ce que j'ai éprouvé involontairement, en le ralentissant au max à 2 mètres de haut ;-)
Reprenez-moi si je me gourre !
Enfin, il y a une chose qui me chiffonne, c'est celle çi :
J'avais écrit, en 2003, s'agissant du travail sur la réduction de la traînée induite de l'aile, que,
pour visualiser " la distribution de portance " :
IL est nécessaire d’utiliser un modeleur surfacique 3D, afin de dessiner en 3D une
génératrice de distribution, qui doit respecter les concepts de nos potaches teutons.
L’étape suivante consiste à associer cette génératrice qui est une courbe de type « spline 3D »
(ressemblant à la forme d’un cimeterre vu de dessus, et à un ¼ d’ellipse aplatie vue de face);en dessinant
une courbe générée par l'intersection des surfaces, issues de ces deux courbes.
Deux surfaces sont donc maillées, selon, l'option 2 rails, 2 courbe ( BA et Bdf ).
Des maillages NURBS sont crées, qu’il suffit de saucissonner pour déterminer
des sections, donc des profils. Une transformation en fichiers texte
est nécessaire, en usant et abusant d’Excel, pour vérifier sous Xfoil que les profils générés ne présentent
pas d’aberrations aérodynamiques, notamment au niveau de la distribution de pression.
Cette fonction m'a permis de modeler la série de profils de l'Eiger, m'appuyant sur
un profil initiateur, qui est ici, dans cette étude, le HQ 3-15.
Selon la forme d'aile retenue, et l'évolution de profils souhaitée, ainsi que l'endroit où l'on place ces profils, sur l'envergure,
le résultat peut être complètement différent d'une configuration à une autre.
L'approximation qui consiste à représenter cette distribution de portance, sous une forme en quart d'ellipse ( à la grosse louche )
en vue de face, est à mon humble avis plus qu’erronée, puisqu'en vue de dessus c'est ce dessin particulier en forme de cimeterre,
qui prévaut dès lors que l'on utilise une forme d'aile torturée, en vue de dessus ( Arcus, Duo DISCUS , Ventus ect ect )
Ce qui me fait dire çà, c'est que si l'on suppose que l'aile ( sans vrillage )
a des profils différents, dont chacun a des points de portance maxi, pas alignés dans le sens
de l'envergure, automatiquement la génératrice de portance max de l'aile,
n'est plus en 2 D mais bien en 3 D :
Même combat pour la ligne de dépression, à l'intrados
Si en plus, il se produit un biaisage de cette ligne de portance max, repoussée
à l'extrados depuis le saumon, ou winglet, vers l'intérieur, il ne faut pas s'étonner
de se retouvrer avec une voilure qui traîne plus que ce que l'on était en droit
d'attendre , à la conception
Donc, même avec XFLR 5 - par exemple - pas simple de pas se planter !
Pour en terminer avec les nœuds au cerveau, voici une trace
du profil " géniteur ", le 4865 :
L'idée de base, des profils de ce type ( Selig-Selig/Donovan entre autres ) repose sur le décalage
entre le point d'inflexion de l'extrados( vers les 35-37 % ) et l'intrados ( vers les 26-30 % )de la corde.
Cette manière de constituer les splines du profil,
en dissociant ex et in-trados, et en leur attribuant des points d'inflexion différents,
n'est pas nouvelle, née bien avant la course aux " laminaires " des années 65-70,
apparue en même temps que les premiers composites.
De la littérature, pour les curieux :
https://www.lavionnaire.fr/AerodynDifProfils.phphttp://inter.action.free.fr/publications/laminarite/laminarite.htmlhttp://richard.ferriere.free.fr/Bonne lecture,
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