[Entrainement] F5J

Hello,

Je suis petit nouveau dans le milieu ; et j'aimerais faire une (des ?) compet(s) en 2017.

Je me pose la question comment m'entrainer ?

Je me demande aussi comment ça se passe le jour J .

Pour s'entrainer en F5J, il n'y a rien de compliquer.

Mettre un alti, Alti V4 par exemple dans son modèle avec la version Firmware 5.5 et monté en série avec le contrôleur du moteur et le récepteur.

Aller sur le champ, mettre le moteur  de son modèle en marche et faire monter ce dernier à moins de 200m puis revenir se poser au terme des 10 minutes de temps de vol et juste avant leur fin prés de sa casquette que l'on aura jeté au sol

L'altitude atteinte après coupure du moteur peut-être:

soit au terme des 30 secondes autorisées par l'alti V4
soit après coupure volontaire du moteur.

Pour le décompte du temps, on peut s'aider d'un décompteur  parlant comme celui-ci : http://magasin.avh.asso.fr/37-compte-minutes-et-programmateurs

Au terme de ce vol on vérifie l'altitude à laquelle est monté le modèle sur l'alti,

si c'est en dessous des 200m, c'est bien
si c'est au dessus de 200 m, c'est pas bon
si c'est en dessus de 50m et en dessous de 150, c'est super

En conclusion faire le maximum des 10 minutes de vol demandées à une altitude la plus base possible.
le temps moteur étant inclus dans les 10minutes (30 secondes max).

Jeter sa casquette ?

Justement la zone d'atterrissage de précision c'est définit comment ?

Christian F. a écrit:

Jeter sa casquette ?

Justement la zone d'atterrissage de précision c'est définit comment ?

La casquette, à l'entrainement, c'est pour symboliser la cible et on en a une souvent sur la tête
Plus rarement la cible utilisée en compétition. Mais on peut aussi se la faire avec un ruban gradué comme décrit dans le règlement. C'est un matériel à emmener sur le terrain en plus.

Sinon, son mouchoir, ou tout autre artifice pour visualiser la cible, il faut évité sa voiture, la maison du voisin, sa copine, ........etc.....
L’atterrissage de précision, en concours, est à moins d'1 mètre du centre d'un cercle d'un rayon de 10 m

Distance           Points
Jusqu’à 1 m        50
1 à 2 m             45
2 à 3 m             40
3 à 4 m             35
4 à 5 m             30
5 à 6 m             25
6 à 7 m             20
7 à 8 m             15
8 à 9 m             10
9 à 10 m           5
Au-delà de 10 m 0

^^ je disais ça surtout parce que sur mon terrain, les cartons de transports ont tendances à voler à cause du vent - donc une casquette, pas envie de courir après.

Ok donc un truc qui permettent de visualiser la cible et un chronomètre avec l'appel des minutes.


Le début du vol c'est bien le démarrage du moteur ? Dans ce cas, puis je utiliser en competition une fonction de ma radio pour avoir les minutes ?

Je sais que toute télémétrie telle que vario est interdite -à l'exception du niveau des batteries.

Christian F. a écrit:

^^ je disais ça surtout parce que sur mon terrain, les cartons de transports ont tendances à voler à cause du vent - donc une casquette, pas envie de courir après.

Ok donc un truc qui permettent de visualiser la cible et un chronomètre avec l'appel des minutes.


Le début du vol c'est bien le démarrage du moteur ? Dans ce cas, puis je utiliser en competition une fonction de ma radio pour avoir les minutes ?

Je sais que toute télémétrie telle que vario est interdite -à l'exception du niveau des batteries.

A l'entrainement, tu peux utiliser les fonctions de ta radio. Mais, si tu veux mesurer ton temps de vol, ce sera le top départ de ton décompteur, pas du moteur car en compétition le temps de vol début de suite à la fin du temps de préparation qui est de 5 minutes.

Exemple : 5 minutes de préparation........5 4 3 2 1 zéro départ du temps de travail et dans ce temps de travail, mise en marche du moteur ...............puis fin du temps de travail 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0  et début du temps de préparation.............etc.

En compétition seul ton aide et son chrono fait fois, tu ne pourras pas partir seul est utiliser le décompteur de ta radio.

Pour te donner une idée, ton aide aura 2 chrono : 1 pour le temps de travail  (10 minutes) et un autre pour ton temps de vol réel qui est pris au lâché du modèle jusqu'au touché du sol. Bien souvent, quand tu fait le plein, ton temps de vol est aux alentours de 9 minutes 58 secondes (1 à 2 seconde de décalage entre l'annonce du début du temps de travail et le lâché du modèle)

Tu trouveras ici un décompte qui peut te servir à l'entrainement : https://www.dropbox.com/s/h5g2jqyyv5fueiq/F5J%20Entrainement.wav?dl=0

a mettre dans un smartphone par exemple ou ta mini sono que tu peux emporter sur le terrain.

Quand je dit "aide", en compétition régionale F5J nous avons l'habitude de l'auto-chronométrage entre pilotes. Donc sur un concours, tu auras toujours un autre pilote pour t'aider dans ton vol, prendre ton temps et vérifier l'altitude de coupure moteur et mesurer ta cible.

Le vol de durée a 5 phases:
La montée,
La recherche d'ascendance,
La prise d'ascendance,
Le retour sur le terrain
L'atterrissage.

Chaque phase phase peut faire l'objet d'exercices ce qui peut permettre de pimenter ses séances de vol.

Chacun peut en inventer mais en voici quelques uns:

Phase de montée:
Démarrer et lancer au plus proche du début du temps de vol. Même si cela permet de gagner 1 à 2 secondes, cela n'est pas grand chose par rapport à 10m d'altitude de moins par rapport aux autres.
Estimer l'altitude atteinte suivant que l'on est proche ou loin de soit
Couper dans l'ascendance
Couper le plus bas possible dans l'ascendance

Phase de recherche d'ascendance:
Prévoir la position des ascendances
Avoir toujours une solution de rechange et donc organiser un chemin pour augmenter ses chances de trouver l'ascendance. On peut compter le nombre de fois où l'on réussit ce que l'on avait prévu et faire des pourcentages...

Phase de prise d'ascendances:
Je connais au moins 5 façons de prendre une ascendance. S'entraîner sur chacune d'elles
Savoir parfaitement spiraler das un sens et dans un autre.
Sortir volontairement d'une ascendance au bout de 2 minutes de spirales par exemple, revenir au terrain et la retrouver ou en retrouver une autre. Faire cela le plus grand nombre de fois...
Savoir voler sous le vent

Retour au terrain:
Savoir revenir de loin sous le vent
Savoir revenir en échappant aux descendances

Atterrissage:
Se poser systématiquement (9 fois sur 10 par exemple) à moins de 4m, puis 3m, puis 2m, puis 1m.
Savoir se poser systématiquement à moins de 3s, puis 2s, puis 1s de la fin du temps de travail.
Lier les deux exercices ensemble.

Lier tout ensemble:
Faire systématiquement des vols de 6 minutes, puis 7 minutes, puis 8, puis 9 puis 10 minutes.
Faire des vols d'une durée déterminée (en cherchera finalement à faire les 10 minutes mais on peut diminuer le temps) en partant de la plus faible altitude possible
Savoir être un bon coach et savoir utiliser un coach (coach = l'aide qui est la paire d'yeux et le second servos et qui apporte son aide au pilote).

Et encore une fois, il y en a encore pleins d'autres! Et pour sûr, il y a de quoi diversifier ses séances en fonction de la météorologie et de son humeur.

Le mieux est aussi de faire des entraînnements à plusieurs.

Marc

Très interessant comme programmes !

Jusque là, je chasses des bulles tout court sans forcément de but à part monter. Je vais utiliser ton approche briefing/debriefing.

Je vais me trouver des timers. Voir, j'ai bien envie de m'écrire une application pour mon téléphone qui me le fait.. .


Je suis aux marmousets ; donc pour l'entrainement à plusieurs ça va être chaud, on doit être deux planeuristes - et on vient pas le même jour. Je vais tenter de venir rendre visite à la Croix du Sud ou à l'AMCY de temps en temps.

A moins qu'il y ait dans l'est parisien des clubs orientés planeurs ?

Salut Christian,

C'est sûr que tu es dans un club extra, mais pas idéal pour la pratique du planeur...

On t'accueillera avec plaisir sur notre terrain (Le Perray en Yvelines), mais sans aller si loin, il y a plusieurs clubs sur ta zone, qui pratiquent le planeur de compétition à haut niveau, et où tu pourras rencontrer sans faire trop de kilomètres, des planeuristes confirmés.

Si maintenant tu veux passer pour échanger et voler avec nous dans les Yvelines, ce sera avec grand plaisir

@+
Alex

Le club, le plus orienté planeur, pourrait être Châteaudun / Nottonville, bien au sud de paris, mais cela fait un peu loin. 
Quoi que pour une journée bien ensoleillée ou du moins sans pluie, avec pique nique sur place, cela peut-être jouable.
Y en a qui le font
Les gars là-bas, ne font que ça et ils s'entrainent souvent en groupe le Week-end. et de plus, en F5J avec sono, comme en concours 

et aussi cela fait partie du programme:

- avant de lancer son planeur, savoir où aller et pourquoi
(Le F5J a l'avantage de permettre un placement stratégique dans l'espace avant la coupure moteur à la différence du sandow ou du treuil qui impose de monter droit devant)

Donc, il faut:
- regarder les autres voler (s'il y en a) pour localiser les zones favorables/défavorables
- scruter le ciel, les nuages, les oiseaux
- regarder son brin de laine sur sa radio (élément indispensable) pour déterminer les variations d'aérologie
- écouter le vent dans les haies
- scruter la/les manches à air du terrain
- les mouvements de feuilles des arbres
- regarder les zones sombres, les zones claires liées au soleil et/ou à la végétation
- pour un terrain donné, mémoriser toutes ces informations en fonction du vent (cela peut resservir)
-....

Voila encore quelques conseils à intégrer.....

Bonne préparation et bons vols.

Alex Gouillon a écrit:

Salut Christian,

C'est sûr que tu es dans un club extra, mais pas idéal pour la pratique du planeur...

On t'accueillera avec plaisir sur notre terrain (Le Perray en Yvelines), mais sans aller si loin, il y a plusieurs clubs sur ta zone, qui pratiquent le planeur de compétition à haut niveau, et où tu pourras rencontrer sans faire trop de kilomètres, des planeuristes confirmés.

Si maintenant tu veux passer pour échanger et voler avec nous dans les Yvelines, ce sera avec grand plaisir

@+
Alex

Je note je note .

Il y a aussi le Coudray Montceaux (91). On y fait de plus en plus des vols et des entraînements type F5J le dimanche matin. C'est à 35km au sud de Paris le long de l'A6 donc accès facile.

Marc

Bonjour à tous

et merci des conseils bien utiles pour l'entrainement.

Est ce que vous pouvez préciser comment vous utilisez/interprétez le brin de laine cité par Gilles (regarder son brin de laine sur sa radio (élément indispensable) pour déterminer les variations d'aérologie)

merci d'avance,

Michel

Ton brin de laine (ou ruban de casette audio) t'indique le vecteur résultant de vent dominant + activité thermique.

Michel Meyer a écrit:

Bonjour à tous

et merci des conseils bien utiles pour l'entrainement.

Est ce que vous pouvez préciser comment vous utilisez/interprétez le brin de laine cité par Gilles (regarder son brin de laine sur sa radio (élément indispensable) pour déterminer les variations d'aérologie)

merci d'avance,

Michel

Regarder son brin de laine sur une antenne 2,4 Ghz

D'ou l'importance d'ajouter sur sa radio en 2,4 une ancienne antenne de radio en  41 par exemple ou tout autre long support pour avoir ce fameux brin de laine, (je préfère la bande audio d'une cassette ou le lien d'un sac poubelle qui est beaucoup plus léger) bien dégagé de soi. Plus le lien est long, meilleur sera l'indication à l'image de ce que l'on trouve sur les concours de vol libre où les indicateurs font parfois plus de 10m.

Merci Nicolas pour le schéma et la video, c'est clair.

Dans sa vidéo, Joe Wurtz utilise plusieurs bannières, pour estimer l'intersection des vecteurs et la position de la pompe, j'imagine qu'avec un seul brin sur la radio, cela ne doit pas être si facile pour bien estimer la direction du 3eme vecteur ?

Michel

arrivé un temps tu ne calcules plus vraiment, c'est naturel

à noter que c'est bien plus simple de détecter les pompes qui dérivent derrière toi que devant ( plus il y'a de vent plus c'est vrai )

faut un peu de théorie mais surtout beaucoup de pratique

Michel Meyer a écrit:

Dans sa vidéo, Joe Wurtz utilise plusieurs bannières, pour estimer l'intersection des vecteurs et la position de la pompe, j'imagine qu'avec un seul brin sur la radio, cela ne doit pas être si facile pour bien estimer la direction du 3eme vecteur ?

Michel

D'où ma notion de regarder en plus une/des manches à air et le bruissement des arbres cela fait autant de vecteurs en plus

CQFD

Michel Meyer a écrit:

Merci Nicolas pour le schéma et la video, c'est clair.

Dans sa vidéo, Joe Wurtz utilise plusieurs bannières, pour estimer l'intersection des vecteurs et la position de la pompe, j'imagine qu'avec un seul brin sur la radio, cela ne doit pas être si facile pour bien estimer la direction du 3eme vecteur ?

Michel

Si c’était simple, ça n’aurait pas d’intérêt…
J’ai mis le lien de la vidéo car c’est très bien expliqué.

Dans la réalité du terrain, même si tu n’as pas les penons de l’ami Joe Saucisse, il y a d’autres indicateurs. Gilles a donné des exemples (les feuilles des arbres, la biroute du terrain, les mouvements des champs de céréales…etc). Ton corps est également un bon capteur : la petite rafale de vent frais qui te dit que la pompe vient de passer…etc.

Attention également à trop se fier de la théorie. Pour moi l’aérologie de basse couche s’apparente plus au chaos qu’à des formules toutes faites. Beaucoup de petits facteurs (relief, contrastes et ombres..etc) font que parfois une pompe ne suit pas un cheminement logique.
L’intuition et la chance sont aussi des aides précieuses pour être un bon chasseur de pompes…

Avec le temps (de vol, pas de clavier), ton cerveau assimilera et assemblera ces infos naturellement. Ça demande un petit effort d’analyse. Ça s’appelle l’expérience, et ça s’acquiert au fil des vols.
Allez, zou, au terrain, dès que possible, par tous les temps…

Pour ma part je regarde le planeur déjà, ensuite, je connais mon terrain ^^.

Ensuite, nuage, oiseaux ^^.

Un planeur utilise avec "l'energie solaire et le cerveau" du pilote comme carburant.

Attention aux nuages. Avec parallaxe plus la difficulté à estimer leur altitude et distance plus l'inclinaison des thermiques avec le vent, il faut s'en méfier. Sauf si ils sont au dessus. Mais alors, il y a d'autres signes que l'on capte. Le terrain et ses alentours sont le premiers indicateurs et les principaux.

Il faut regarder le sol plutôt que le ciel.

Marc

Marc PUJOL a écrit:

Il faut regarder le sol plutôt que le ciel.
Marc

Y'a plein de signes dans le ciel aussi, alors être aussi affirmatif est une énormité.
J'm

+ 1

Eh les gars ne prenez pas tout au 1er degré.
Il y a beaucoup d'humour dans ce qu écrit Marc, tout du moins je l'espère ! !!!!!!!!