Leçon numéro 2: ne poussons pas le matériel au delà de ses limites.
Mon histoire est dédiée au QUELQU'UN qui a dit que les aéromodèles étaient "terroristement parlant" aussi dangereux que les drones. Je salue donc ici ce Français exemplaire, courageux inventeur de la notion d'aéromodélo-terrorisme.
La scène se passe dans une Golf noire qui revient de la centrale nucléaire de Golfech et qui roule à toute allure vers Toulouse.
A son bord, le chef, qui conduit, et l'aéromodélo-terroriste assis à la place du mort.
Le chef n'est pas content car l'attentat a raté. Pourtant tout avait été bien préparé. Trouver du semtex a été une formalité, l'accrocher à un motoplaneur aurait pu être mieux fait, mais bon, y'avait de l'idée. Postés dans un bois à un kilomètre de la centrale ils ont attendu le couchant. Malheureusement ils avaient un peu le soleil dans le yeux.
L'aéromodélo-terroriste a lancé en direction des cheminées, l'engin est monté parfaitement puis il a plongé vers les installations quand le pilote a estimé qu'il était au bon endroit. Il faut dire qu'en aéromodélo-terrorisme, le GPS est interdit.
Donc l'engin a piqué, piqué, et à un moment il s'est désorganisé un peu comme dans un film au ralenti.
Ils ont entendu un boum dans un maïs sur la droite, et puis plus rien. Il ne restait plus qu'à rentrer.
Dans l'auto:
- Le chef, furieux: "veux-tu que je te dise? Ton histoire de semtex dans un planeur, c'etait du pipeau!"
- L'aéromodélo-terroriste, dépité mais convaincu: "du pipeau? Pas du tout, ça a juste flutté."
GB, mauvais sujet.