La première Coupe de France F3L-RES a eu lieu ce week-end. Cette rencontre historique signe la maturité de la catégorie.
Honneur tout d’abord à la SACM (Section aéromodélisme de Castelsarrasin-Moissac), qui n’a pas ménagé sa peine pour organiser ce concours parfait. Il fallait le faire : deux journées, 30 concurrents, 7 manches chacune de 6 groupes de 5 pilotes. Dans des conditions météo compliquées (la pluie a d’ailleurs empêché les fly-off), tout a tourné comme une montre. Merci aussi aux Glidersoristes et à l’homme en blanc qui n’a pu faire que deux manches, étant le reste du temps occupé à la bonne marche du concours.
La logistique étant impeccable, il suffisait de se concentrer sur les épreuves. Et c’est là qu’on a vu toutes les ressources du F3L-RES, avec au centre des planeurs réellement efficaces, techniques, polyvalents, merveilleux. Avec de telles machines, tous les ingrédients pour une épreuve relevée étaient présents : technicité de la montée au sandow, tactique, lecture de l’air, pression psychologique... On a vécu de grands moments.
Maintenant une telle réussite ne doit pas rester cantonnée au Sud-Ouest Toulousain et à la vallée de la Seine. Le F3L-RES est parti pour durer, il n’a rien à envier à personne, il faut le faire vivre dans d’autres régions, c’est clairement une catégorie d’avenir.
Pour la suite, il y aura encore pendant deux ans une Coupe de France, et on fera le premier Championnat en 2027.
GB.