Après le réglage , la tactique et l'aérologie , on va parler du coaching .
Je n'aborderais que la partie F3K , les autres catégories ont leurs spécificitées , je laisse à d'autre le soin de développer .
Nous verrons l'aspect général et ensuite les spécificitées pour les différentes taches .
Le rôle du coach :
Proposer des choix tactiques au pilote , contrôler dans la meusure du possibles les adversaires et gérer les chronos , ouf !
( ça c'est le côté sportif , il y à aussi l'aspect apprentissage du coach )
C'est un boulot à temps complet et peu gratifiant car souvent on met en avant le pilote et le coach reste en retrait .
On dit souvent que le pilote gagne la manche mais que le coach la fait perdre ( c'est très souvent le contraire ! ).
Un très bon pilote aura besoin d'un aide dans les cas très difficiles.
( c'est là que l'on fait la diffèrence dans un concours ! )
Un débutant apprendra énormément d'un coach adapté pour évoluer dans la technique ( patience et diplomatie ).
Un pilote moyen pourra améliorer très nettement ses statistique au contact d'un coach chevroné .
C'est trois cas de figures vont nous montrer la différence de méthode employé par le coach .
Le cas du débutant :
Ici pas de perfos mais du démonstratif .
que des infos simples ( droite , gauche , tire , pousse ) en éssayant de s'adapter au niveau du sujet .
Faire assez vite un diagnostic de la machine pour adapter les conseils .
Plus le débutant s'améliore et plus on intègre des notions d'aérologie ( ne pas tout faire en même temps !).
Pour les débutants , il faut leurs montrer la voie mais sans leurs éviter les érreurs car sinon ils prennent vite la grosse tête
et apprènnent plus difficilement ensuite .
Dès qu'ils arrivent à centrer une ascendance on passe au stade suivant !
Ce passage est incontournable pour la suite de l'évolution car quand le sujet sait se centrer dans la pompe on peu
le quitter des yeux plus longtemps pour observer à côté !
Le pilote moyen :
L'aide va orienter le vol en fontion des possibilités du couple machine pilote . ( pas de prise de risques inconsidérées )
Le but c'est encore apprendre !
Les consignes sont plus tactiques car le pilote contrôle mieux sa machine .
La le travail sera plus axé sur les détails ( aérologie , choix tactiques , réglages machines etc ... )
Le coach peu commencer à gérer plus finement les chronos ( éléments important dans certaines taches ).
Quand le pilote fait maintenant seul ses choix et qu'il réussi avec de bonnes probabilitées , là on entre dans le domaine du bon pilote !
Mais le chemin est long .
Le bon pilote :
Maintenant on entre dans le détail , on va travailler la psychologie du pilote pour aller encore plus loin .
A haut niveau c'est le détail qui fait la différence et il suffit d'un tour de spirale de trop pour gagner ou perdre une manche .
L'aide doit s'adapter au besoin de concentration de son pilote et ne lui donner que des infos importantes pour ne pas le perturber .
A ce niveau il est suffisament lucide pour gerer son vol sur un plan large , il a besoin d'une prévision aéro sur du moyen terme ( 2 ' )
pour lui permettre de se concentrer sur la pompe qu'il tient et avoir une idée sur celle qu'il va utiliser ensuite .
Dans la psychologie , il a le soutient ( encouragement mais aussi le conseil ferme ! Si vous voyez ce que je veut dire )
Il faut que votre pilote vous fasse confiance et là c'est le plus difficile à gagner !
Devenir un bon coach est bien plus difficile que de devenir un bon pilote .
On verra dans le détail des manches le travail du coach au prochain épisode .
Bon vols
Charles