Analyse de vol et technique de pilotage ( f3k..)

"Il y a des choses qui ne peuvent pas être mises en mots.
Elles se rendent manifestes par elles-mêmes.
Et ce dont nous ne pouvons pas parler, nous devons le transmettre en silence. "

Bertrand c'est bien ce que j'aurais aimer dire aussi sobrement et aussi bellement.
Jean Claude Ameisen est un très grand chercheur et journaliste qui n'a besoin de monter sur les épaules de personne.
Merci de la pertinence et même de l'impertinence.
Gérard

Ce post devient philosophique, c'est chouette

comme quoi le planeur nous en apprend tout les jours

Salut Yannick tu as raison Jean Claude Ameisen est aussi chercheur de l'INSERM et président du comité d'étique.
Gérard

Jean-Michel Bombar a écrit:

un outil qui marche bien pour bien appréhender la lecture de l'air c'est les machines à bulles :

en plaçant quelques machines sur le terrain il est possible de parfaitement visualiser le passage et la forme des thermiques.

Pensée du jour: si t'enroules une dégueulant en pilotant comme un as avec une machine parfaitement réglée tu seras plus vite au tas qu'en volant dans le cœur de la pompe en pilotant comme un branque avec une machine pas réglée.

J'm

j'm
Y'a pas de peg ??? tu le lance avec la poignée le bouzin ???

Mè non ile fo l'utilizé en atachent leu truque ah lavant deu lavion
tu lé en route ét sa volle

viens tu avec nous le 3/6???
J'm

Salut

Voila quand j'ai commence le planeur on m'a appris: quand l'aile droite se léve c'est qu il y a de l air
chaud en dessous donc part a droite et vise versa.

C'est ce que je fais depuis longtemps sauf que lorsque je suis dans l'ascendance j'en sort souvent.

Au sol on sent le vent s'areter lorsque la pompe passe sur nous puis il devient plus fort que le vent "normale" que l'on a ressenti avant que la pompe passe.

Ma deduction lorsque l'aile bascule cela peut aussi etre le vent qui s'y engouffre et partir de ce cote
(ou l'aile s'est levé) revient a aller dans la merde.

Retour du champ apres deux seances a regarder tout ca, j'ai en pratique trouver les 2 cas
mais plus souvent le deuxiéme cas, logique selon moi puisque d'apres les dires de JW (j'ai regarde la video
et en entier ) le vent tire vers la pompe.

Qu'en pensez vous?
jb

Salut JB Demay je te site un petit texte que m'a demandé René pour sa "monotypie", il s'adresse aux débutants du lancé main.

3 la compréhension de l’air et de l’ascendance.

Voilà, le reste ne sert qu’à acquérir ce savoir, qui évidemment n’est pas une science mais au croisement de plusieurs sciences, n’est pas reproductible mais se répète, reste et restera un mystère.

Axiomes
L’air qui se réchauffe au contact de la planète se dilate.
L’air est un isolant.

Dès que le soleil rayonne, il se forme donc des multitudes de bulles à la surface de la terre qui à un endroit particulier et à un moment donné se détachent. L’analogie avec les boissons gazeuses permet de se faire un début de représentation mentale.
Ces bulles d’air plus dilatées que l’air environnant sont donc plus légères et se mettent en mouvement ascendant. Des phénomènes complexes d’entraînement et de comblement amplifient ou inhibent ces départs. Quand ils sont amplifiés, il arrive que les bulles se regroupent et parfois s’assemblent pour former alors un tapis montant sur lequel ton planeur, tel Aladin, peut se maintenir et être entraîné.
C’est presque aussi fantastique que les milles et une nuit, aussi beau que ce que Shéhérazade était belle, aussi magique qu’un conte perse.

Pragmatiquement
il faut du soleil,
mais pas toujours, il existe des ascendances les jours de brume.
Un sol rugueux, comme des blés coupés pour que les bulles est le temps de bien se former,
mais pas toujours, un route sombre est un bon déclencheur aussi.
Un contraste de couleur, pour que des zones s’échauffent plus que d’autres
Mais pas toujours il y a des déclanchements au-dessus des grands champs céréaliers.
Un obstacle et un peu de vent pour créer le déclanchement
Mais pas toujours il y a des déclanchements au-dessus des grands champs céréaliers.

Tu as compris qu’il va falloir là encore beaucoup de temps, d’observation, accumuler les expériences pour te fabriquer tes intuitions.

Gérard

ne pas oublier qu'il y a 2 themes bien differents.

trouver la bulle en vol d'apres les indices donnes par le planeur.

trouver la bulle AVANT de lancer grace a l'observation depuis le sol.

ce dernier point est certainement le plus delicat, surtout pendant un concours.

le premier point n'est pas evident, mais cela vient quand meme assez vite

petite question...

j'ai fait pas mal de voile "qu'en j'etait jeune", et de maniere generale, a chaque fois qu'une rafale venait, le vent changeait de direction (bascule), mais toujours toujours dans le meme sens. du coup lorsqu'on remonte vers le vent en tirant des bords, il fallait par exemple etre toujours "tribord" dans la rafale, puis revenir babord dans le vent moyen. Cela permetait d'avoir la remontée au vent la plus efficace possible.

Est ce qu'une observation analogue est possible pour les thermiques lors du pilotage F3K?
je veux dire par la que sur un terrain donné, peut on anticiper la trajectoire d'un thermique par exemple?